Jacques Calvet est mort. Enarque, après avoir occupé longtemps le fauteuil de directeur de cabinet du ministre des finances, il est d’abord propulsé à la tête de la BNP. Mais n’y voyez aucun conflit d’intérêts !!!
Puis la famille Peugeot le récupère pour le placer à la direction du groupe automobile familial. Parce que les Peugeot, eux, sont trop occupés et trop bêtes pour faire fructifier leur héritage...
Après la fusion avec Citroen, Calvet dirige d’une main de fer le groupe PSA pour des résultats financiers qui seront à la hauteur des sacrifices imposés aux travailleurs : 50 000 emplois sont (...)
Nous partageons ici un article historique très documenté reprenant l’histoire du groupe industriel bien connu. Par l’excellente revue Bastamag :
https://www.bastamag.net/Sympathies...
Bonne lecture.
SANS EMPLOI, MAIS PAS SANS SALAIRE C’est le titre de la dernière brochure des Editions syndicalistes, disponible sous peu ce mois de septembre. Les quatre premières parties retracent un petit historique, qui va de la création des premières caisses chômage par les syndicats, aux dernières réformes (et tentative de réforme) du régime d’assurance-chômage. Au passage, on voit se construire, peu à peu, à partir de 1958 et la création de l’UNEDIC, une « logique de salaire » de l’indemnisation du chômage. Avec une des périodes les plus intéressantes, et trop peu connue, le régime unifié de 1979 à 1984. alors (...)
En 1981, lorsque la gauche PS/PC/Radicaux de gauche arrive au pouvoir, la France est encore engoncée dans des lois issues des mentalités et traditions d’un catholicisme rance même si, après les gouvernements De Gaulle/Pompidou en place durant une quinzaine d’années, Giscard avait mis un coup de jeune : majorité à 18 ans et droit à l’avortement.
Porté par la vague libérale autour des questions qu’on n’appelaient pas encore sociétales, le gouvernement Mitterrand tient des promesses de campagnes fortes : peine de mort, homosexualité, justice d’exception. En temps que ministre de la Justice, Badinter se (...)
Lu dans l’Humanité du 9 avril :
« 74 mesures d’urgence pour que tout change vraiment : Les députés communistes présentent leurs propositions pour mieux faire face à l’épidémie de coronavirus aujourd’hui et préparer demain des jours meilleurs. Emmanuel Macron n’a pas voulu d’un « comité d’urgence nationale », associant l’ensemble des forces politiques, syndicales et patronales, comme le proposait le PCF. »
Au delà de la pertinence ou non des 74 propositions, comment accepter qu’un parti (le PCF) tente d’imposer aux syndicats (la CGT) de participer à l’union nationale avec le patronat ???
La scission (...)
Le 1° janvier 1949 dans l’Humanité Benoit Frachon, secrétaire général de la CGT, ancien anarcho-syndicaliste passé au stalinisme, s’attaque très correctement aux « portes-serviettes », cette bureaucratie de base qui se constitue alors grâce aux droits nouveaux gagnés dans les entreprises. On lit toute la compréhension et la sensibilité du vieux militant. Mais on remarquera qu’il passe sous silence la bureaucratie de l’appareil syndical. Comme s’il n’ y avait pas de lien entre l’existence de bureaucrates d’en bas et de bureaucrates d’en haut... Le pire c’est que cet article reste d’une actualité (...)
Nouvelle polémique ouverte par Mélenchon sur le thème : si on m’avait laisser diriger la lutte on aurait gagné...
Extraits de son blog en date du 31 octobre :
"La « Charte d’Amiens » sans cesse invoquée une nouvelle fois aura eu bon dos. Il serait temps que nombre de ceux qui s’y réfèrent pour stigmatiser la présence des organisations politiques dans le combat social se demandent si ce document qui date de 1905 et résulte de la bataille entre marxistes et anarchistes au début du siècle précédent doit rester un dogme sans nuance 111 ans plus tard. Car ce texte fixe une stratégie d’unité ouvrière en tenant (...)
L’INSTITUT C.G.T. D’HISTOIRE SOCIALE DU LIVRE PARISIEN VOUS INVITE A UNE Conférence-débat « La plume et le browning, la guerre sociale et la presse ouvrière (1906-1914) » par GUILLAUME DAVRANCHE, historien. Jeudi 9 juin 2016 à 14 h 15 Salle Eugène Varlin – Maison du Livre 94 Boulevard Auguste Blanqui 75013 PARIS Métro Glacière
Les Editions syndicalistes ont fait paraître fin 2020 une brochure intitulée « Avant la Sécu. Syndicalisme et Assurances sociales. 1918-1935 ». On y retrouve des extraits de textes de congrès de la CGT, de la CGTU et des articles parus dans la revue syndicaliste révolutionnaire La Révolution prolétarienne.
Les Assurances sociales, ancêtres de notre Sécurité sociale, ont été mises en place en 1930. Cela a été l’occasion d’une forte résistance du patronat et de la Mutualité. Mais aussi de furieux débats au sein du syndicalisme, écartelé entre la CGT et la CGTU, aux positions très divergentes sur le sujet. La (...)