jeudi 1er mars 2018
Comme toujours quand se profile une possibilité de forte mobilisation sociale, Michel Noblecourt commet un mauvais article dans le journal Le Monde où il ressasse ses obsessions (le syndicalisme de lutte) et professe ses conseils (la CGT recule parce qu’elle est trop radicale).
Rien de plus original dans son article du 27 février dernier. Au moment où les secteurs les plus combatifs (car oui il y a bien des divergences fortes dans les directions de la CGT) tentent de construire un puissant 22 mars, il s’attaque à l’infiltration gauchiste dans la CGT et à l’autoritarisme et l’isolement de Philippe Martinez...
Après ces délations dont il se délecte, il donne la parole largement à ceux qui s’inquiètent d’une CGT trop combative (mais qui préservent, eux, leur anonymat).
Noblecourt est depuis toujours un journaliste médiocre. Il est par contre l’excellente la marionnette des secteurs les plus réformistes de la bureaucratie confédérale.
La presse bourgeoise a bien d’autres journalistes qui n’aiment pas la lutte des classes, et d’ailleurs quoi de plus normal en fait ? Mais certain.es d’entre eux ont au moins le mérite de faire leur travail proprement. Nous l’avons déjà dit, un journal « sérieux » comme Le Monde ne devrait pas se satisfaire des grotesques fantasmes de Noblecourt.