mardi 29 août 2017
Philippe Martinez s’était livré à une auto-critique de la direction confédérale dans son discours d’ouverture du 51° Congrès. Il reconnaissait que le « syndicalisme rassemblé » avait paralysé la CGT en nous plaçant dans une forme d’attentisme et d’affadissement revendicatif pour préserver l’unité avec la CFDT. Il ajoutait que ce constat ne devait pas nous conduire à renoncer à l’unité.
Nous étions bien d’accord avec cette vision.
Mais alors pourquoi la CGT a-t-elle lancé la date du 12 septembre sans tenter la moindre démarche unitaire ? Et si nous nous félicitons que l’URIF organise in-extremis un rassemblement devant l’université d’été du Medef mercredi, pourquoi n’avoir pas rejoint la manif structurée de longue par Solidaires et rejoint par divers associations pour tenir, seule, un rassemblement à proximité ?
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