mercredi 22 novembre 2023
Chacun se souvient que Benjamin Amar, dirigeant de l’UD 94, membre de la CEC et animateur de la tendance pro-FSM, a été suspendu de son poste à la direction confédérale après des accusations de viol. Mais comme dans l’immense majorité des cas, la justice prononce finalement un classement sans suite, faute de preuves suffisantes... et de volonté d’en trouver.
De par ce classement sans suite et sous pression de ses petits camarades pro-FSM, Benjamin Amar est réintégré au grand dam de la cellule de veille contre les violences sexistes et sexuelles de la confédération. C’est alors que l’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (AVFT) écrit à la direction confédérale pour contester les fondements de la décision de réintégration avec des éléments forts à l’encontre de Benjamin Amar. Eléments qui circuleront largement et qui discréditent définitivement Amar dans la CGT.
Et c’est à la veille du 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes, que nous apprenons que ce dernier attaque en diffamation non seulement l’AVFT mais aussi pour « atteinte à la vie privée » un militant bien connu de l’Inspection du Travail et de l’UD 76. Cruelle ironie des dates !
Le bureau confédéral, informé de la chose, se contente de rappeler que les différents ne devraient pas être portés devant la justice. Un peu léger...
D’autant qu’un autre scandale perdure : celui de l’hyper présence médiatique de Benjamin Amar qui parle régulièrement au nom de la CGT avec la complicité des chaînes d’infos pour qui, habile débatteur, il est « un bon client » selon les conceptions de ces chaînes. Ne doutons pas qu’en mettant la lumière sur un tel personnage c’est la CGT que nos adversaires médiatiques cherchent à abîmer et diviser.
Cette hyper présence bourrée de testostérone est d’autant plus gênante que nous avons désormais une femme secrétaire générale dont la parole est forte et claire. Mais dont Benjamin Amar, sans aucun titre de droit, écrase régulièrement la voix.
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