samedi 16 novembre 2019
APPEL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU VAL D’OISE
réunie le 6 novembre 2019, pour construire une grève massive et reconductible
Extraits :
« Pour retrouver notre dignité, pour reprendre notre destin en main et ne plus subir la grève reconductible est l’arme dont peuvent s’emparer les salarié.es du public et du privé ! »
« Organiser des assemblées générales et actions revendicatives sur l’ensemble du département pour impulser l’action la plus large possible le 5 décembre 2019 et d’en faire le début d’une grande lutte gagnante. »
« Organiser des assemblée de salariés grévistes dans les entreprises et services publics du 95, pour proposer la reconduction de la grève jusqu’à satisfaction. »
« À organiser des initiatives d’informations et de luttes avec les citoyens et salariés. »
« Organisations signataires du Val d’Oise : CGT 95, FO 95, Sud Éducation 95, Solidaires 95, GRS 95, PG 95, PCF 95, FI 95, EELV 95, NPA 95, Attac, Stylos Rouges. »
Il serait facile de se réjouir d’un nouvel appel unitaire et de passer à côté du problème politique posé par l’amalgame syndicats/partis, y compris au nom de l’efficacité. Mais justement c’est au nom de l’efficacité que nous contestons la pertinence d’un appel associant syndicats et partis. Au delà des débats habituels sur l’indépendance syndicale ou la récupération politicienne, il faut tout même entendre que bien des travailleurs n’ont pas oublié que le PCF, Les Verts et Mélenchon furent ministres dans des gouvernements socialistes qui s’attaquaient déjà à leurs acquis ! Et que ces partis ne représentent nullement une alternative désirable, au mieux un pis aller face à Le Pen...
Si pour se refaire une virginité certains partis réformistes soutiennent de leur côté le mouvement, tant mieux, même si leurs gros sabots sont cousus de fil blanc à l’approche des élections municipales ! Mais qu’ils laissent aux travailleurs et à leurs syndicats le soin d’organiser la grève générale. Car pour nous le débouché politique de la grève générale ne saurait être un nouveau Programme Commun mais l’expropriation concrète des capitalistes.