jeudi 7 septembre 2023
A l’occasion d’un congrès confédéral violent et haineux durant lequel les opposants à Martinez ont fait feu de tout bois, le maintien de la CGT au sein de l’Alliance écologique et sociale - Plus jamais ça était clairement posé mais son retrait n’était pas explicitement acté.
L’Alliance écologique et sociale, nouée nationalement avec la FSU, Solidaires, la Confédération paysanne, Greenpeace, les Amis de la Terre, Attac et Oxfam a permis de faire gagner quelques luttes dont l’emblématique combat pour la Chapelle-Darblay. Elle a aussi permis le développement de collectifs départementaux qui ont permis la rencontre sur des luttes concrètes de militants guère habitués à travailler ensemble. C’est l’image même de la CGT qui a pris un coup de jeune.
Dans la majorité des collectifs départementaux, la CGT restera non seulement présente mais souvent force motrice et c’est tant mieux. Mais le ravage en terme d’image va être violent parmi les franges militantes et jeunes qui regardaient avec intérêt l’évolution de la CGT.
Et que l’on ne nous dise pas que les désaccords autour du nucléaire sont responsables de cette désertion ! Depuis la création de l’AES les partenaires avaient consciemment choisi de ne pas évoquer ce sujet afin de rendre possible l’unité sur les autres questions.
De qui Sophie Binet est-elle l’otage ? Des secteurs productivistes, néo-staliniens et pro-FSM qui refusent tout aussi bien de prendre en compte l’urgence climatique que la question de l’unification du syndicalisme de lutte. Car l’autre victime de cette décision calamiteuse c’est le rapprochement pourtant indispensable avec les partenaires syndicaux qui restent engagés dans ce collectif, très affaibli par le départ de la CGT.
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