vendredi 11 mars 2022
Vincent Bolloré, catholique militant, a développé un groupe multinational puissant, étendant ces dernières années son empire aux médias avec le rachat de toute une partie de la presse et de l’édition française, de la radio et de la télévision. C’est sur ses chaînes C8 et Cnews qu’il a mis en avant l’extrême-droite la plus radicale et lancé le sinistre Zemmour dans la course au trône présidentiel.
L’âge de la retraite arrivant, il a fait transférer à son fils aîné la direction du groupe.
C’est ainsi que Sébastien Bolloré est intronisé directeur général délégué de la holding qui pilote le groupe. Rappelons au passage que dans le monde capitaliste, la holding qui coiffe un groupe est juste une coquille vide par où transite les bénéfices du groupe à l’abri des revendications des salariés de ses différentes entreprises...
Comme au Moyen-Age donc, le père impose son aîné avec l’approbation, dit le communiqué, de la fratrie.
Pour fêter cet adoubement, les festivités seront nombreuses avec ours savant, jongleurs, joueurs de flûte, cracheurs de feu ! Quant aux hommes liges, petits seigneurs à genoux devant leur Duc de Bretagne que l’on nomme aujourd’hui actionnaires, il verront une augmentation de 20% de leurs dividendes grâce à des bénéfices dépassant les 3 milliards d’euros.