dimanche 29 mars 2020
Alors que les médias sont enthousiastes à l’annonce de l’interdiction des licenciements en Espagne, la réalité est malheureusement moins rose.
Les contrats temporaires (intérim) sont effectivement suspendus et devront reprendre après la crise sanitaire.
Mais pour ce qui est des licenciements, la décision est prise alors qu’il y a déjà eu 1,5 millions de licenciements (dont 500 000 en Catalogne) !
La situation est similaire à celle de la France (et d’autres pays) sur la mise en oeuvre généralisée de ce que nous appelons nous le « chômage partiel ».
Ce qui est interdit ce sont les licenciements motivés par le COVID 19. Les patrons qui licencient en invoquant une autre raison peuvent toujours licencier. Des patrons seront-ils assez vilains pour le faire ?
Les travailleurs et travailleuses « indépendant.es » ne sont pas mieux lotis : d’une part les « aides » se limitent à 70% du salaire minimum, d’autre part pour avoir ces aides il faut justifier de 3 mois d’au moins 70% de perte économique.
Enfin du 30 mars au 9 avril, les travailleurs.ses de secteurs non essentiels ne doivent plus venir sur leur lieu de travail … Ce sera des congés rémunérés mais qu’il faudra récupérer après la fin de l’urgence sanitaire.