samedi 25 novembre 2017
Du 21 au 23 novembre, le Global Labour Institute (GLI) , soutenu par le React (Réseaux pour l’action collective internationale), organisait sa première « université d’automne francophone », consacré au syndicalisme international, sur un thème qui ne peut que nous motiver : « internationalisme syndical : s’organiser et gagner ». La session était co-organisée avec la CGT et l’Union syndicale Solidaires. Pour les quelques 90 personnes qui ont participé à tout ou partie de ces trois journées d’échanges et de réflexions, le bilan s’avère positif.
Un des acquis est sans doute d’apprendre à travailler ensemble : militant.es CGT et Solidaires, mais aussi militant.es de syndicats impliqués dans les internationales du type ITF, UITA, etc. et de syndicats investis dans le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, miltant.es syndicaux et associatifs, militant.es en France mais aussi en Belgique, au Canada, en Suisse, au Maroc, en Tunisie, au Sénégal, etc. (mais aussi au Brésil, en Argentine ou en Uruguay, au-delà de la francophonie !).
Quelques interventions, dont celles de Bernard Thibault à propos de l’OIT et de Fabienne Cru du secteur international sur les multinationales, encadraient de très larges temps de discussions impliquant l’ensemble des participants et participantes. Et ce fut l’occasion d’aborder des questions fondamentales : le rôle du syndicalisme dans le processus de transformation sociale, … le processus révolutionnaire a-t-on dit à plusieurs reprises, le pouvoir populaire ou pouvoir des travailleurs et des travailleuses, les liens entre organisations syndicales, associatives et politiques, … Autant de sujets dont nombre de cessionnaires n’ont pas manqué de rappeler avec justesse qu’ils ne prenaient tour leur intérêt que si nous décidons de les traiter au sein des collectifs militants de base, dans les syndicats et les Unions locales notamment.
Pour en savoir plus sur le GLI : http://www.globallabour.info/fr/