dimanche 20 septembre 2020
Les contrôles d’identité empêchant un journaliste de travailler le temps d’une manif, les brutalités policières directes se sont multipliées ces dernières années contre journalistes professionnels, indépendants ou contre les « observateurs » d’ONG ou d’associations lors des manifestations.
Le nouveau schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) publié par le ministère de l’Intérieur conforte l’utilisation des grenades dangereuses et autre LBD et donne toute liberté aux flics. La menace à l’égard des journalistes qui restent « côté manifestants » pour faire leur travail est claire et marque une escalade dans l’autoritarisme du régime macronien.
Extrait :
Concomitamment, il sera proposé aux journalistes des sensibilisations au cadre juridique des manifestations, aux cas d’emploi de la force et notamment aux conduites à tenir lorsque les sommations sont prononcées, ainsi qu’aux dispositions du SNMO. Il importe à cet égard de rappeler que le délit constitué par le fait de se maintenir dans un attroupement après sommation ne comporte aucune exception, y compris au profit des journalistes ou de membres d’associations. Dès lors qu’ils sont au cœur d’un attroupement, ils doivent comme n’importe quel citoyen obtempérer aux injonctions des représentants des forces de l’ordre en se positionnant en dehors des manifestants appelés à se disperser.
Journalistes soit vous restez poliment derrière la police, soit vous attendez à la maison le communiqué du Préfet !