Communistes libertaires de la CGT

Loi Darmanin : Deux manifs et un débat

lundi 15 janvier 2024

De nombreuses personnes s’interrogent sur la succession des deux journées de manifestations nationales contre la terrible loi immigration. A juste titre.

Les discussions préparatoires qui ont abouti à cette situation ont été l’objet, traditionnel, de divergences tactiques et sans doute de volonté de leadership. Les collectifs sans-papiers, en particulier parisiens habitués à manifester quasiment chaque samedi souhaitaient une manif dès le 6 janvier. Même les plus activistes ont jugé nécessaire de donner du temps à la mobilisation en proposant le 14 janvier. Mais cette date était déjà préemptée pour une mobilisation en faveur de Gaza ! Et la CGT, forte de son implication dans les grèves de sans-papiers, proposait le 21, sachant que le Conseil Constitutionnel se réunissait la semaine suivante.

Par ailleurs la CGT tentait de réunir plus largement que les soutiens habituels des sans-papiers, hélas peu nombreux, ce qui débouchera avec l’appel des 201 personnalités pour le 21.

Les deux cadres de mobilisation contre la loi portent donc un même refus de la loi réclamant sa non promulgation à Macron. Mais pas sur les mêmes mots d’ordres : des papiers pour tous pour les secteurs radicaux, une revendication refusée par les forces de la gauche traditionnelle (jusqu’à Toubon) qui s’opposent néanmoins à la loi Darmanin.

Du coup, deux dates et deux orientations pour un même combat. Reste aux forces soucieuses d’unité et d’efficacité à faire des deux dates un succès, avant une troisième qui sera nécessaire et qui espérons le saura rassembler tout le monde.

D’ailleurs en région la confusion et la recherche unitaire d’efficacité mélange déjà les énergies : ainsi à Tulle l’intersyndicale appelle aux deux week-end. A Guéret les forces se concentrent le 20 et à Limoges le 21.

Débats du 53° congrès

  • Echos de la séance du vendredi 31 mars 2023

    1er avril 2023
    C’est donc vers 9h 00 que la CEC et le CCN accouchent d’un bureau et des deux premiers responsables, après une nuit blanche d’une rare violence (allant jusqu’à un coup de boule sanctionné par l’exclusion immédiate de la CEC).
    Pour faire patienter les délégués, et permettre à la nouvelle secrétaire générale d’écrire rapidement les mots de conclusion de ce congrès totalement inédit depuis la scission de 1947, (...)
  • Echos de la séance du jeudi 30 mars 2023

    31 mars 2023
    Pendant que les délégués finissent de s’installer et alors qu’une certaine fatigue se fait visible, la tribune égrène la liste des invités présents en cette journée. Les applaudissements mollassons se réveillent curieusement pour saluer Clémentine Autain, député LFI.
    Il est ensuite annoncé que le CCN réuni toute la nuit a accouché d’une liste pour la CEC. Par mandats, cette liste a été validée à 54% contre (...)
  • Echos de la séance de mercredi 29 mars 2023

    30 mars 2023
    La séance s’ouvre avec la présentation des invités (syndicaux, associatifs, politiques…) présents ce matin, l’occasion pour une partie des congressistes de huer le représentant de la CFDT. Pas très malin dans le contexte d’une intersyndicale qui maintient la mobilisation même si l’idée de la médiation est un piège dangereux.
    Donnant satisfaction aux demandes des congressistes la veille, le bureau du (...)
  • Echos de la séance du mardi 28 mars 2023

    29 mars 2023
    Il est midi et les délégués rentrent par grappes de la manifestation clermontoise. Dans la grande salle de restaurant, une rumeur dévastatrice commence à se répandre de table en table : Martinez aurait repris à son compte la proposition de médiation formulée par Laurent Berger. Colères et postures garanties pour la reprise des débats…
    Un nouvel incident à la tribune vient troubler le congrès dès la (...)
  • Echos de la séance du lundi 27 mars 2023

    28 mars 2023
    La CGT est forte de ses militants et militantes qui, tous les jours, tiennent tête aux chefs, aux cadres, aux flics, aux patrons… et qui mettent la même énergie à défendre leurs positions au sein de leur propres structures syndicales. C’est ainsi qu’à l’inverse de l’image caricaturale souvent présente dans les médias ils et elles ne sont pas des petits soldats au garde à vous devant des consignes « du (...)

Site réalisé avec SPIP | Se connecter | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0