vendredi 29 mars 2019
Les rémunérations délirantes des dirigeants de la Macif, de la Mgen et d’Audiens ont récemment fait la « Une » des médias. Des rémunérations conforment à ce qui se fait dans le privé répondent certaines voix, y compris syndicales... Mais choquantes à tout le moins pour des structures phares de l’économie sociale et solidaire !
Quelques premières réactions syndicales se sont exprimées, allant jusqu’à réclamer un remboursement de la retraite chapeau du dirigeant d’Audiens. La plus petite des trois institutions visées est en effet gérée sous une « gouvernance » (rien que le terme sent le rance...) assurée par la fédération CGT du Livre et celle du Spectacle. A ce jour on attend encore leur réaction...
Mais nous devons nous poser des questions bien au delà de la seule rémunération, certes indécente, égale à ce qui se fait dans le monde assurantiel privé, des responsables de nos institutions sociales.
La question vitale est celle « des spécialistes ». Faut-il rappeler ici que face à l’interdiction de construire des syndicats, le mouvement ouvrier en France s’est d’abord construit autour de caisses d’entraide et de secours mutuels ? Et qu’elles étaient gérées bénévolement par des militants dévoués ?
Au delà d’un débat sur le « juste salaire » des cadres de nos institutions, c’est bien d’une réappropriation militante de la gestion dont il faudrait débattre.
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