vendredi 15 juin 2018
Le 28 juin est donc annoncé comme une nouvelle journée d’action dont le périmètre s’élargit avec la signature de FO, et des orgas étudiantes UNEF, UNL, Fidl.
La FSU, qui doute à juste titre de l’intérêt de cette journée n’ a pour l’instant pas donné sa signature. Et Solidaires dont on a refusé d’intégrer les amendements pour complaire à notre nouvelle allié FO ne sera pas non plus signataire et se contentera d’appeler sur ses propres bases à la journée du 28 juin. Pourtant les amendements réclamés par Solidaires étaient franchement acceptables, pointant entre autres des formulations chères à FO mais très éloignées de la lutte des classes :
« Nos organisations s’inquiètent d’une remise en cause de notre modèle social et républicain »
« valeurs essentielles de la cohésion sociale »
« Nos organisations affirment que leur rôle est essentiel à la démocratie sociale, notamment au travers de la négociation et du paritarisme »
« l’heure est à la défense des valeurs essentielles comme notre modèle social »
Si nous pouvons nous réjouir d’un tournant plus unitaire et plus combatif de FO, il ne faudrait pas que cela amène la CGT à reproduire ce qui se faisait avec la CFDT quand on acceptait de raboter toute notre identité pour aboutir à une déclaration commune.
La réunion prévue fin aout (que Solidaires proposait à juste titre pour début juillet) pour lancer un calendrier de mobilisation à la rentrée devra rectifier ce choix tactique.