lundi 9 janvier 2017
Depuis quelques années des tentatives ont lieu pour rendre au 8 mars sa dimension féministe et radicale. Ainsi à Toulouse une grève des femmes s’est tenue deux ans de suite. L’appel pour cesser le travail le 7 novembre dernier à 16h 34 pour dénoncer les inégalités salariales hommes/femmes a connu lui aussi un réel succès médiatique. La piste est ouverte !
Un collectif unitaire s’est mis en place à l’invitation de la CGT pour y travailler sur le plan national. Il faut reconnaitre que si l’idée est juste et séduisante, la mettre en oeuvre ne sera pas facile. Il faut aussi reconnaitre que ce n’est pas la CGT qui portait ces tentatives jusqu’ici...
La direction confédérale a décidé de se saisir du sujet pour 2017. Très bien ! Sauf qu’il faudra beaucoup plus de volontarisme que cette citation extraite du compte-rendu de la Commission Exécutive Confédérale du 4 janvier dernier :
« Le 8 mars 2017 doit se construire chaque jour pour en faire un véritable tremplin revendicatif afin de combattre toutes violences qu’elles soient physiques, psychologiques ou sociales faites aux femmes et agir pour obliger à mettre en oeuvre à tous les niveaux de la société l’égalité par le haut entre les femmes et les hommes. »
Une grève réussie dans la fonction publique et quelques débrayages dans le privé serait déjà un vrai pas en avant. C’est maintenant que l’affaire doit s’organiser.