vendredi 24 novembre 2017
Nous ne sommes pas de ceux qui regrettent un centralisme despotique dans la CGT. Nous sommes fédéralistes et nous le resterons. C’est la base même du fonctionnement supposé de notre CGT dont les syndicats sont la base inaliénable. A eux de se confédérés librement dans une fédération professionnelle et dans une union territoriale. Mais il y a des dysfonctionnements sur lesquels la direction confédérale, sans s’ingérer dans les décisions, devrait donner un avis, des conseils. Hélas elle reste généralement muette, faute d’autorité morale et politique. La fédération du Commerce n’est hélas pas la seule concernée...
En Ile de France, chacun sait le travail accompli par l’US Commerce. Et si nul n’est parfait chacun sait l’apport personnel de Karl Ghazi à la tête de l’US comme au bureau de l’UD Paris pour un syndicalisme combatif.
Nous publions ce second communiqué de l’US Commerce pour aider aux débats et aux décisions démocratiques qui sont indispensables à une CGT efficace dans la lutte des classes :
Communiqué de l’US CGT COMMERCE DE PARIS
Une assemblée générale à huis clos ?
Jeudi 23 novembre 2017, des adhérents parisiens du commerce se sont rendus à une assemblée générale de préparation du congrès convoquée par la fédération du commerce dans les locaux de l’AG2R à Paris.
Cette réunion se tenait, malgré le fait que le 9 novembre une assemblée générale convoquée par l’Union Départementale de Paris, conformément aux décisions fédérales avait déjà été réunie sur le même ordre du jour pour la préparation.
Une centaine de militants parisiens sont entrés dans la salle et, devant une tribune toujours déserte une demi-heure après le début de la réunion, ils ont décidé, à l’unanimité, de l’animer eux-mêmes – décision validée par un vote ultra-majoritaire.
A l’unanimité (et 20 abstentions), l’assemblée générale s’est déclarée illégitime, une assemblée générale s’étant déjà tenue le 9 novembre sur le même ordre du jour et ayant désigné des délégués au congrès. Les participants ont néanmoins décidé de se saisir de l’occasion pour étudier de manière plus approfondie les documents préparatoires du congrès fédéral.
Les deux secrétaires fédérales présentes ont essayé sans succès d’empêcher la tenue des débats, multipliant les invectives, les attaques ad hominem en prétextant de l’absence d’Amar Lagha – Secrétaire Général de la fédération.
Quand celui-ci est enfin arrivé, près d’une heure et demie après le début de la réunion, il a presque immédiatement appelé à quitter la salle, esquivant le débat.
Il a été suivi par une vingtaine de camarades et six secrétaires fédéraux, dans une ambiance très tendue.
Ce petit groupe s’est ensuite enfermé à clef dans une autre salle mise à disposition par l’AG2R, refusant l’accès à quiconque, y compris à des délégués mandatés par leurs UL.
Pour notre part, nous étions plus de 80 à poursuivre nos travaux.
Nous avons réaffirmé notre détermination à ne pas laisser bafouer nos droits les plus élémentaires et nous en appelons à l’ensemble de la CGT pour que cesse enfin une mascarade indigne de notre organisation et particulièrement dommageable dans le contexte actuel.
Paris, le 23 novembre 2017