mercredi 1er juin 2022
Le 42° Congrès de l’Union départementale de la Creuse fut un champ de bataille aboutissant à l’éviction de l’ancienne secrétaire d’UD, pourtant soutenue par la direction confédérale, mais accusée d’autoritarisme et de gestion financière « insatisfaisante »...
Le 43° Congrès qui se tenait les 19 et 20 mai dernier était donc observé de près malgré la modestie des effectifs dans ce département rural et l’un des moins peuplé de France.
La cohésion de la nouvelle équipe et l’esprit fraternel du congrès, où les votes furent quasi-unanimes ont montré une CGT au travail et en confiance. Avec l’un des meilleurs scores en France pour les élections aux TPE et le rajeunissement des équipes syndicales dans plusieurs branches, la petite UD devrait pouvoir grandir. Son implication dans l’animation d’un Collectif « Plus jamais ça » lui permettant aussi de sortir du seul cadre du syndicalisme traditionnel.
Néanmoins les interventions timides de nombre de délégué.es, ont aussi révélé les difficultés à mobiliser dans les entreprises et les besoins en formation syndicale.
Bien que rejetant une étiquette « féministe », ce qui révèle là encore une certaine faiblesse de formation, il faut particulièrement saluer la place prise par les femmes puisqu’elles sont majoritaires à la CE et quatre sur six membres au bureau de l’UD. Probablement un record !