mardi 22 novembre 2016
Il n’est contesté par personne que les six ouvriers de Peugeot Sochaux, qui, le 4 juin 1996, ont obtenu devant le juge des référés prud’homal la condamnation pour discrimination syndicale d’un patron de choc, ont, par leur victoire, stimulé une énergie et une détermination à ne plus laisser sans réactions les pratiques patronales qui entendent faire payer à des salariés combatifs leur engagement syndical en bloquant leur rémunération et leur déroulement de carrière.
Quelques années après la défense des ouvriers de Peugeot, Pascal s’est engagé dans l’action aux côtés des salariés du Mc Do de Strasbourg Saint Denis et a oeuvré pour la réintégration de jeunes travailleurs à qui leur patron voulait faire payer le fait d’avoir fait grève et d’avoir été « trop présents dans les manifestations collectives de revendications ».
Pascal Moussy, le défenseur syndical des ouvriers de Peugeot Sochaux, qui a mené avec enthousiasme avec ses camarades cette bagarre prud’homale contre la discrimination syndicale, est depuis victime d’une mesure totalement discriminatoire : il a été licencié pour avoir fait grève et pour avoir usé de » sa liberté d’expression.
Ce licenciement discriminatoire a été mis en oeuvre depuis 2005 par des patrons qui se réclament de la CGT , les dirigeants de PRUDIS, l’organisme de formation des conseillers prud’hommes de la CGT !
A nouveau, Pascal passe à 13h30 en Cour d’Appel de Paris le 22 novembre 2016.
Plus de 10 ans plus tard, nous restons aux cotés de Pascal !