jeudi 28 mars 2024
Pour 2023 le déficit public s’élèverait à 154 milliards. La même année, les bénéfices des 40 sociétés cotées au « CAC 40 » s’élèvent à 153 milliards. A un milliard près on est bon ! Il suffit d’ajouter les bénéfices des centaines de milliers d’entreprises plus petites et l’on dépasse de très loin le déficit des dépenses publiques. En clair on confisque une seule année de profits capitalistes et le déficit disparaît et avec lui le service de la dette.
Au lieu d’aller chercher l’argent sur ces profits qui ne bénéficient qu’aux patrons et à leurs actionnaires, Macron/Attal ont décidé d’un premier plan d’économies de 10 milliards en 2024, suivi d’un second autour de 20 milliards d’ici l’été. En clair sauf les dépenses policières et militaires, toutes les actions publiques seront rabotées douloureusement comme si l’école et l’hôpital, la prison et le logement social, la transition écologique n’étaient déjà en grande souffrance !
Et d’autres pistes existent s’il ne s’agit que de 30 milliards qui font problème ! En 2023 les seules entreprises du « CAC 40 » ont versé 97 milliards à leurs actionnaires. L’indice du CAC 40, boosté par le rachat d’action par les sociétés émettrices, dépasse le plafond historique des 8 000 points. Un tiers des dividendes suffiraient à combler « le trou ».
Sans parler des revenus moyens des dirigeants du CAC 40 : 3 millions d’euros avec un record à 36 millions pour Carlos Tavares, PdG de Stellantis qu’il serait peut-être envisageable de taxer un peu ?
Pour 150 milliards, t’as plus rien !