jeudi 20 octobre 2022
Aucune confédération syndicale n’a voulu suivre LFI et coller à la Marche décidée par Mélenchon. Et c’est un bon signe que cette volonté unanime de se garder de reproduire les pratiques anciennes de soumission des syndicats à un parti, quel qu’il soit.
En déclarant dimanche dernier que « la grande conjonction, c’est nous qui la commençons avec cette marche », Mélenchon a bien sûr conforté les militants syndicaux dans leur défiance.
Une telle déclaration (c’est moi qu’a la plus grande...) est un véritable crachat à la face des militants syndicaux qui peinent, malgré leurs efforts, à réussir les mobilisations sociales : rien sur l’assurance chômage, pas assez sur les salaires... et cela malgré une unité large : CGT - FSU - FO - Solidaires.
Non la promenade d’un dimanche n’est pas le début de la grève générale ! Et il ne s’agit pas ici d’un refus absolu d’initiatives venant de la gauche réformiste. Tant mieux s’ils se bougent un peu, ces partis qui ont trahis à chaque passage gouvernemental.
Mais les prolétaires, pour marquer des points et stopper la casse libérale, c’est d’abord de syndicats combatifs et rassemblés dont ils ont besoin.
A l’opposé des contorsions à l’oeuvre dans et autour de la NUPES.