lundi 23 janvier 2017
Coup de pression des jaunes contre l’UD CGT Paris
Ce lundi 23 janvier 2016, c’est avec stupeur que nous avons appris l’attaque du siège de l’Union des syndicats CGT de Paris par une vingtaine de personnes envoyées par le Syndicat de la propreté et des services associés de la région parisienne. Pas de blessés, fort heureusement, ni de casse : ces tristes sires n’ont pu pénétrer dans les locaux de la rue Charlot, et ont dû se contenter de bloquer les camarades à l’intérieur en les empêchant de sortir.
Derrière cette attaque, la volonté de faire pression sur l’Union départementale CGT de Paris, qui, lors de son 19e congrès, le 10 novembre 2016, a pris la décision, attendue par beaucoup depuis longtemps, de radier le Syndicat de la propreté. En cause, ses connivences avec les patrons de la propreté, des détournements de fonds, des casses de grève, des menaces contre des salariés et des militants CGT (pour un peu plus de détails, se reporter à cet article : http://www.communisteslibertairescg...).
Si la tension est momentanément retombée rue Charlot, il faudra rester vigilants : ces jaunes n’en sont pas à leur première crapulerie et nul doute que nous aurons à nouveau de leurs nouvelles. Déjà, la semaine dernière, ses affidés s’étaient amusés à déambuler dans les couloirs de la Bourse du travail de Paris en criant : « CGT, racistes ! » Une accusation infondée, bien sûr, mais que le Syndicat de la propreté et des services associés brandit toujours contre ceux qui remettent en cause sa probité. Les faits et les preuves qui s’accumulent contre la voyoucratie à la tête de ce syndicat régional l’acculent à ne devoir plus jouer que de la calomnie la plus crasse pour noyer les critiques.
Ci-dessous, le communiqué du bureau de l’UD CGT Paris suite à ces événements.
L’ UD attaquée par des individus du syndicat radié
Depuis des décennies une grande partie du syndicalisme sensé défendre les intérêts des salariés franciliens de la propreté est corrompu, en collusion avec le patronat.
L’UD CGT de Paris, réunie en congrès, a décidé le 10 novembre 2016, de radier le syndicat régional de la propreté CGT.
En représailles, les réactions sont vives.
Ce jour, lundi 23 janvier 2017, le syndicat radié tente d’entrer de force à la bourse du travail, 85, rue Charlot, siège de l’UD CGT Paris.
Plusieurs dizaines de militant-e-s de la CGT parisienne ont réussi à contenir l’assaut mené par quelques dizaines d’individus menaçants.
Les personnes et les biens sont pour l’instant sauvegardés.
Nous mesurons, par ce blocage, l’inquiétude des patrons de la propreté.
Nul doute, nous sommes engagés sur la bonne voie. Nous ne nous laisserons pas intimider.
La bataille d’indépendance vis à vis des patrons n’est pas un long fleuve tranquille.
Nous appelons les organisations CGT de la capitale à exprimer leur soutien à la décision du Congrès, et donc à sa mise en œuvre, par l’envoi de messages à : accueil cgtparis.fr ; urif cgt.fr ; cabsg cgt.fr
UD CGT Paris, le 23 janvier 2017